Du Pic de Sauvegarde, l’allure élancée du Pic de la Mine m’avait fortement donné envie d’aller lui rendre visite. De la Punta Alta, tout semblait sec : direction donc l’hospice de France pour un parcours facile de crêtes face à l’Aneto, aux Posets et au Perdiguère. Magnifique !

Date: 15/11/2015
Distance totale : 16 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée : 3h
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau avec léger voile.
Difficultés : crête aérienne (II) et attention nécessaire au début de la descente.

Accès voiture

Accès voiture : hospice de France. Très indiqué une fois à Luchon. Accès interdit entre novembre et avril.

Tracé GPS

Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.com/fr/trace/trace/77694

- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.

 

La voie normale du Pic de la Mine consiste à quitter le chemin entre le refuge et le port de Venasque pour emprunter un petit couloir pierreux puis suivre une crête cairnée en terrain médiocre. La crête Est qui part du pas de l’Escalette ou du port de la Picade est réputée plus fiable et permet de pouvoir logiquement réaliser une boucle. J’entreprends donc la traversée Est – Ouest du Pic de la Mine.

Pour cela, rejoindre tout d’abord les étangs de la Frêche par un excellent sentier (fléché au départ à l’Hospice de France et balisé en jaune). Aux étangs encore à l’ombre au petit matin, je croise de nombreux isards à quelques mètres seulement. A partir de là, le chemin part sur la gauche des étangs, les cairns et un très discret balisage bleu permettent de le suivre très facilement jusqu’au pas de l’Escalette où la vue commence à s’ouvrir. Je décide d’attaquer la crête à partir du port de la Picade en montant sur une pente facile plein Nord.

Jusqu’au Pic de la Mine, le terrain est très régulier et aucun passage particulier n’est à déplorer. C’est de la crapahute où il faut très souvent poser les mains en évoluant parfois sur le fil, parfois de part et d’autre avec seulement quelques passages légèrement aériens. Les quelques pas ne dépassent pas le II et se déroulent sur un rocher plutôt bon même s’il faut se méfier des blocs mobiles. Tout au long du parcours, la vue est géniale ! Après 1 h 15 sur la crête, j’atteins le sommet du Pic de la Mine plus plat que je ne le pensais ! Le panorama est immense, seul le Pic de Sauvegarde bloque un peu la vue côté Ouest. Comment ne pas être émerveillé par le massif de la Maladeta recouvert des premières neiges de la saison ?

Pour la descente, j’emprunte tout d’abord la voie normale puis je bifurque sur la petite crête menant facilement au port de Venasque. J’ai envie de prolonger le plaisir en passant par ce lieu qui m’avait marqué lors de ma première visite : la brume s’était soudainement déchirée laissant apercevoir le Pic d’Aneto et consorts. Accessoirement, j’évite aussi par la même occasion d’envoyer des pierres sur les nombreux randonneurs montant au port de Venasque. Si je n’avais croisé personne jusqu’alors, je retrouve la foule pour une fin de descente agréable sur ce chemin très roulant.