Le massif de l’Arbizon regorge de beaux vallons faits pour le ski et qui permettent de visiter des sommets élégants offrant un très beau panorama en raison de leur position assez avancée. Nous avons suivi l’un d’entre eux en direction du Pène Grane.

Date: 18/02/2017
Distance totale : 10 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée : 2h45
Temps de descente : 45 min
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : accès au col assez raide.

 

Contrairement à la pauvre voiture partie dans le décor en descendant d’Aulon, nous sommes arrivés à bon port ! D’ailleurs, c’est l’affluence aux granges de Lurgues ! Il faut dire que l’enneigement est bon, les conditions sont optimales et la météo printanière. Nous présageons effectivement qu’il va faire très chaud en ouvrant la veste dès les premiers mètres. Nous partons skis aux pieds de la voiture. Après avoir déchaussé sur 100 mètres dans le bois de noisetiers, nous atteignons les abords de la cabane d’Espigous (1660 m). A cet endroit, nous pouvons déjà distinguer le col à atteindre au NE.

Tandis que les groupes se dispersent tantôt vers les pics Prada et de Portarras, tantôt vers l’Arbizon ou le pic de Monfaucon, nous poursuivons dans le vallon vers le NE. Après le replat au niveau de la cabane, nous franchissons un premier ressaut après lequel apparaît la dernière portion avant le col. D’abord assez douce, elle se redresse nettement sur la fin pour atteindre 35° environ et me rappelle que je dois absolument travailler les conversions en terrain raide. Entre les conversions délicates et la chaleur, cette fin d’ascension n’est vraiment pas une partie de plaisir. Au col (2600 m environ), nous longeons à ski la courte crête jusqu’au sommet. Le panorama est immense sauf vers l’ouest en raison du pic d’Aulon, plus haut que le Pène Grane, qui bouche la vue.

Après avoir profité d’une longue pause ensoleillée, nous descendons par le même itinéraire dans une neige de printemps de plus en plus lourde au fil de la descente. Le vallon est magnifique et idéal pour le ski. Arrivés à la cabane d’Espigous, nous tentons de passer le long du ruisseau en contrebas du bois de noisetiers. D’abord prometteur, ce choix nous oblige ensuite à déchausser et à traverser deux ruisseaux dans un bosquet pour regagner les dernières pentes qui nous ramènent jusqu’au parking. On reviendra à coup sûr visiter les autres vallons !