Modeste sommet, le Picot est un prétexte pour visiter les étangs éponymes et pour profiter d’une belle vue sur le cirque des étangs Fourcat et les sommets le dominant (Pics de l’Etang Fourcat, Malcaras et Tristagne).

Date: 13/09/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 9 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : gris et austère mais plafond haut.
Difficultés : un peu de raide hors-sentier.
Accès : barrage de Soulcem (places le long de la route au niveau de la piste)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Ayant un impératif l’après-midi, nous souhaitions quelque chose de rapide, sans prise de tête, et proche de Toulouse : le Picot remplit ses critères. Au parking, dans la nuit noire, sous les rafales très violentes (> 90 km/h), le point météo est de rigueur :  » ils avaient prévu du vent ? Putain, parce que là … On va se retrouver au Médécourbe sans toucher terre ! « . Dans cette ambiance tempétueuse, nous prenons le temps de nous couvrir avant de partir à la frontale.

Un agréable sentier en balcon nous mène au pied d’une seconde partie beaucoup plus raide qui aboutit aux Orris du Picot. Le vent et la lumière faiblarde sont réellement fatigants. Heureusement, le chemin s’adoucit légèrement dans l’enchaînement des 3 premiers étangs du Picot (2163 m – 2286 m – 2424 m). Sous un beau ciel bleu, ce doit être plus joli !

Entre le 3e et le 4e étang, quitter le chemin dans une raide pente herbeuse (prudence si humide) pour parvenir au pied du Picot dont les 100 derniers mètres sont faciles et cairnés. Nous ne nous attardons pas au sommet en raison du vent qui n’a pas cessé et faisons une pause nichés dans un recoin de la crête à l’abri du vent.

Pour redescendre, nous tentons un modeste itinéraire exploratoire afin d’éviter de repasser par les étangs. Le terrain est médiocre mais l’entreprise est plutôt concluante puisqu’elle permet au moins de faire une boucle : rejoindre la crête des Laquels puis retrouver (hors sentier) la HRP en contrebas, suivre la sente avant de descendre au flair jusqu’aux Orris du Picot dans une très raide pente de gispet. Retour ensuite par le chemin de montée.